Erreur médicale : décès suite à une opération pour une malformation vasculaire

Avocats des victimes de dommages corporels

Une jeune fille, souffrant d’une malformation vasculaire, est admise dans un centre hospitalier pour y subir une opération qu’ils croyaient bénigne. Elle décèdera malheureusement deux jours plus tard.

La famille a confié la défense de ses intérêts au Cabinet d’avocats Coubris & Associés.

Les parents d’une fillette de 12 ans, décédée le 17 juin après une opération chirurgicale pratiquée au CHU de Bordeaux, ont indiqué ce mardi lors d’une conférence de presse avoir déposé plainte pour homicide involontaire, dénonçant le recours à « une technique expérimentale ».

« Ma fille a servi de cobaye. Je me battrai jusqu’au bout », a déclaré le père de la jeune fille, Christian Le Baudour, un CRS de 48 ans habitant la Dordogne.

De son côté le chef des affaires juridiques et de la clientèle du CHU, Lin Daubech, a indiqué que « le professeur Grenier est un chef de service expérimenté, référent pour la prise en charge de la malformation dont souffrait l’enfant, et qui a mis en oeuvre un acte qu’il avait déjà pratiqué à plusieurs reprises auparavant ».

Christian Le Baudour a déposé une plainte simple le jour de la mort de son enfant. Une seconde plainte avec constitution de partie civile pour « homicide involontaire par imprudence » à l’encontre du chirurgien, le Pr Nicolas Grenier, et du CHU de Bordeaux a été déposée le 13 juillet, a indiqué l’avocat de l’Association d’aide aux victimes d’accidents corporels (AAVAC), Me Jean-Christophe Coubris, présent au côté des parents.

Une information judiciaire a été ouverte sur ces faits dès le 23 juin, a par ailleurs indiqué le parquet de Bordeaux.

Tifany Le Baudour est décédée le 17 juin, deux jours après une intervention destiné « à scléroser » une veine hypertrophiée de la cuisse gauche, a précisé lors de la conférence de presse le président de l’AAVAC, le Dr Dominique Courtois.

Christian Le Baudour, qui était accompagné de son épouse et de deux de ses filles, a déploré n’avoir pas été suffisamment informé sur les « risques d’arrêt cardiaque » inhérent, selon lui, à la technique chirurgicale employée, une sclérose par injection d’alcool.

Une technique qui, a-t-il dit, était employée « pour la première fois » par l’équipe qui a opéré sa fille.

Le directeur des affaires juridiques et de la clientèle du CHU a démenti cette information tout en affirmant comprendre « la douleur des parents » et ne pas vouloir « entrer dans une controverse ».

Il a souhaité que l’enquête judiciaire ouverte par le parquet de Bordeaux « se déroule dans la sérénité » et « fasse son travail d’expertise ».

Source : AFP.fr

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