Petite fille morte étouffée chez sa nounou : ses parents veulent la vérité

Avocats des victimes de dommages corporels

Les parents de la petite fille morte étouffée chez sa nounou en novembre 2011 à Bruges (33) ne comprennent pas son silence.

Le père et la mère de l’enfant mènent un combat avec leur avocat Me Jean-Christophe Coubris pour savoir ce qui s’est passé.

Article de presse lié

Petite fille morte étouffée chez sa nounou : ses parents veulent la vérité (article réservé aux abonnés)
Sud Ouest – 22/11/2014 – Extraits

Stéphanie et Gwenaël Wilson ne crient pas vengeance. Ils retiennent leur colère mais veulent comprendre ce qui s’est passé le 18 novembre 2011 au domicile de la nounou qui gardait leur fillette Élisa. L’assistante maternelle, mise en examen la semaine dernière pour « homicide involontaire par défaut de surveillance », se mure dans un mutisme le plus total et affirme ne se souvenir de rien.

Les investigations des enquêteurs de la brigade criminelle de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) ont clairement démontré que le décès de la fillette de 18 mois, morte par asphyxie, avait eu lieu au domicile de la nounou, à Bruges, et non au parc …

(…)

« Elle gardait aussi un garçon ce jour-là, comment a-t-on pu croire qu’elle coure sur un trajet de 600 mètres et revienne chez elle avec un enfant de 10 et un autre de 13 kg dans chaque bras ? », interroge Me Jean-Christophe Coubris, avocat des parents. « Personne ne l’a aperçue dans le parc ce matin-là. Quand elle a passé l’appel aux pompiers, elle n’était pas essoufflée. Elle a reçu les secours, pieds nus. Ces indices sont troublants. »

(…)

« Elle a voulu nous faire croire à un accident survenu avec une écharpe accrochée à une branche, comment a-t-elle pu inventer une histoire pareille ? », se demande encore Me Coubris. « En se comportant de cette manière depuis trois ans, elle a aggravé la souffrance des parents. Elle n’assume pas, fuit ses responsabilités et persiste dans son déni mais je ne crois pas qu’elle puisse échapper à la justice. ».

(…)

0

Actualités liées

Noyade d’un jeune homme épileptique handicapé : dépôt d’une plainte contre X

Le 2 juillet 2018, le corps de Quentin RUOT, 23 ans, a été retrouvé inanimé au niveau du bassin de baignade municipale de la commune du TEICH, victime d'une noyade. Les secours ne sont pas parvenus à le réanimer. Suite…
En savoir plus

Noyade d’un jeune homme épileptique handicapé : la surveillance était-elle déficiente ?

Le décès par noyade de Quentin, jeune homme épileptique de 23 ans, pourrait être la conséquence d’une négligence de l’IEM (Institut d’éducation motrice) de Talence et de ses encadrants. Les parents de la victime et les avocats du Cabinet Coubris…
En savoir plus